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Pourquoi faire appel à un comportementaliste avant d’adopter son chien

Le comportementaliste est un professionnel de la relation Homme/Chien. Il connaît l’importance de bonnes conditions de développement précoces du chiot, les particularités liées aux races, les besoins de votre futur compagnon et se renseignera sur les vôtres pour vous aider à faire un choix. Il peut vous accompagner à l’élevage cialis generique vente en france que vous souhaitez pour voir les conditions de vie des chiots, l’environnement, les parents…

 

Autant d’informations essentielles permettant au professionnel de vous conseiller au mieux. La connaissance de ces conditions est un atout qui va permettre au comportementaliste de mieux comprendre et de mieux vous conseiller même bien plus tard dans la vie du chien.

 

Du temps de gagné

 

 

En prenant le temps de trouver le chiot qui vous correspond, vous vous épargnez des soucis pour la suite.

 

Un jeune couple avec des enfants en bas âge sera peut-être tenté de choisir un petit jack Russel, une personne sédentaire sera heureuse de trouver compagnie et affection auprès d’un border collie au regard expressif. Même si cela n’est pas assuré, il est bien possible que tous soient dépassés par l’énergie débordante de leurs compagnons, ces derniers, avides de sorties, de dépenses physiques et d’occupations pourront se mettre à détruire, tourner en rond inlassablement… Leur mal être s’exprimera au moyen de communication qui sera gênante pour les humains, de stéréotypies, de troubles du comportement…etc.

 

Le chien venant d’un élevage en pleine campagne, à l’air libre et au calme aura connu peu de stimulations sonores, son seuil de tolérance sera plutôt bas. Adopté par un couple habitant un appartement en centre ville, le chien, dans cet environnement hyper stimulant sera perdu et apeuré, et cet état ne sera pas l’histoire d’une semaine…

 

A l’inverse, un chiot adopté par une famille ou un chat est déjà présent aura des facilités d’adaptation s’il a connu des chats à l’élevage ou dans sa première famille, il sera familiarisé à cette espèce pour peu qu’il ait pu interagir avec les chats et c’est un bon point ! Il reste à espérer que le chat de la maison soit lui aussi familiarisé à l’espèce canine, mais cela, c’est une autre histoire… 🙂

 

Ces exemples simples sont déclinables à l’infini et même si, on le sait, le chien est avant tout un individu et sa race n’est jamais un facteur décisif ou unique de comportement, c’est un indice à prendre en compte. Après les recherches, il restera les conseils pour bien vivre ensemble…

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L’harmonie au sein du foyer

 

 

Vous aurez une réponse aux questions que vous vous posez, des conseils personnalisés pour que les besoins de chacun soient respectés. Ayant connaissance de l’éthogramme du chien (répertoire des comportements), le comportementaliste vous renseignera sur la communication des canidés. Les chiens ont un langage non-verbal très riche et les postures, mimiques et déplacements, nous renseignent sur les intentions et l’état émotionnel de nos compagnons à quatre pattes. Il est important de savoir déceler une gêne ou un mal être avant le grognement. Le grognement est la dernière étape avant la morsure et dans certains cas (Peur, surprise, douleur…etc.), il peut ne pas être utilisé par le chien. Heureusement, vous serez conseillé sur les choses à ne pas faire et renseignés sur les « signaux d’apaisement », qui sont émis par le chien lorsqu’il n’est pas à l’aise.

 

En conclusion, un chien est un individu à part entière, tout comme nous, avec ses besoins, ses peurs et ses préférences. Faire appel à un professionnel, c’est mettre toutes les chances de son côté, c’est gérer la partie rationnelle de l’adoption. Il reste bien sûr, beaucoup de facteurs qui entrent en compte et rien n’est jamais tout à fait comme on se l’imagine, tout comme aucun chien n’est à 100% un standard de sa race et heureusement ! En consultant, vous pourrez en revanche être mieux préparé, mieux renseigné et vous éviter bien des erreurs.

 

 

Jessica Christ le 18/09/2015

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La méthode B.E.T.I.S.E.S.: Intervenir sans violence

Je partage ici l’excellent article de Laurence BRUDER SERGENT:

 

 

Comment réagir pacifiquement lorsque votre chien adopte un comportement qui vous déplait ?

 

 

Il est entendu qu’en notre absence, nous ne pouvons pas vraiment intervenir pour faire cesser ce qui est parfois abusivement nommé « bêtises ». L’humain nomme généralement ainsi les grignotages de télécommandes, de meubles, de vêtements ou d’objets abandonnés, ou encore les malpropretés. Même si elles sont indésirables, ces attitudes sont forcément utiles à quelque chose pour lui, puisqu’elles se manifestent.

 

 

En votre absence : anticipations

La première étape de la méthode consiste ainsi à faire preuve de Bon sens : un chien est un chien, il a les conduites qui correspondent à son espèce, à son âge, à son statut dans la famille et à son environnement qui le stimule plus ou moins. Il faut donc anticiper, ranger, s’organiser. Si vous avez un chiot qui explore son environnement avec ses dents, laissez-lui des jouets, des objets à détruire et des occupations comme par exemple des problèmes à résoudre. Pour les sujets qui ont tendance à fuguer : clôturez le jardin ! S’il monte sur le lit alors que vous ne le souhaitez pas, fermez l’accès à la chambre. Cette liste n’est pas exhaustive.

 

 

En votre présence : plusieurs étapes

En flagrant délit il est utile de se demander si le comportement qui vous déplait est si grave que cela. En effet, il est fréquent que les propriétaires interviennent trop vite et interdisent des postures pourtant normales. S’il creuse allègrement le sol en promenade, il est Evident qu’il ne faudra pas systématiquement  le faire cesser… sauf si c’est dans le parterre de fleurs du voisin. Vous pourrez alors proposer une distraction, c’est-à-dire Transférer son attention sur autre chose. Partir dans une direction opposée si vous êtes en extérieur, ou vous diriger silencieusement vers le placard à croquettes (sans l’ouvrir ni lui en donner) https://www.acheterviagrafr24.com/prix-viagra-pharmacie/ si c’est dans le foyer, captera son attention et l’incitera à délaisser son activité pour vous suivre.

 

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En cas d’échec, une autre technique

Alors que dans les situations précédemment évoquées, l’humain intervient peu vocalement et physiquement, le prochain niveau nécessite une action plus marquée : faire preuve d’Imagination pour détourner son attention vers quelque chose d’agréable, comme jeter sa balle à distance pour qu’il lui soit nécessaire de se déplacer, ou toute autre chose de plus gratifiant que ce qu’il détient, comme des friandises. Il sera alors facile de récupérer sans rapport de force ni frustration pour lui votre téléphone bien aimé, puisqu’il l’aura abandonné momentanément pour céder à la tentation offerte.

 

 

 

 

Méthodes non violentes

Ces quatre techniques sont totalement non contraignantes pour le chien, et elles fonctionnent pour toutes les situations qui n’ont pas une énorme valeur pour lui. Il n’est pas nécessaire de les appliquer toutes, mais de s’ajuster à chaque contexte et selon le niveau de gravité que l’on accorde à son comportement.
Nous verrons dans le prochain article ce qu’il est possible de faire lorsqu’il ne rentre pas dans nos propositions parce qu’il est trop captivé, ou encore, lorsque son attitude nous est insupportable.

Pour autant il faut bien admettre que lorsque Médor est captivé par quelque chose qui le stimule à un niveau tel que plus rien ne compte pour lui, d’autres manœuvres sont à mettre en action.

 

 

Insupportable ?

On pourra Soustraire l’intérêt, par exemple en rendant la situation désagréable pour lui. Ne lui faites surtout pas mal ni peur, il n’apprendrait rien ainsi et vous ne seriez pas un bon pédagogue. En expérimentant les conséquences de sa conduite, il mémorise beaucoup mieux que si on le violentait. Concrètement, s’il saute sur vous, tournez-lui le dos sans un mot, ne lui donnez pas un coup de genou dans le thorax (maltraitance encore trop souvent véhiculée). Si vous vous éloignez systématiquement de lui dès qu’il bondit ainsi, il fera l’apprentissage après plusieurs répétitions, que sa posture ne lui apporte que la rupture du contact avec vous, ce qu’il ne souhaite pas, et cessera peu à peu de l’exprimer.

 

 

Infernal ?

Lorsqu’aucune des alternatives précédentes n’a fonctionné, il reste l’Eloignement, c’est-à-dire mettre le chien à l’écart, le temps qu’il se calme. Cela prend généralement quelques secondes ou quelques minutes. Il est alors temps de lui permettre de revenir près de nous. Sachez tout de même que cette mise en périphérie génèrera en premier lieu une frustration, donc des aboiements, des grattages de porte, des gémissements […] et à son retour parmi vous… un recommencement immédiat de ses agitations ! Il faut alors reprendre la séquence d’isolement provisoire à de nombreuses reprises et grâce à ces enchaînements, il apprendra que sa présence parmi vous est conditionnée à son bon comportement. Il ne s’excitera plus comme avant puisqu’il aura appris que cela génère immédiatement sa mise à distance.

Cette étape demande de la constance de la part des propriétaires et de la motivation : il ne faut pas perdre de vue son objectif et recommencer autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que ce nouvel apprentissage soit acquis.

 

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Stopper

Pour les urgences, comme lorsqu’il grignote votre téléphone ou le tapis persan du salon, il ne reste plus qu’une solution dont il ne faut surtout pas abuser sous peine qu’elle ne perde de son impact : le Stopper instantanément. D’une voix décidée, il s’agit de prononcer son nom et l’injonction de cessation associée. Normalement votre chien arrêtera ce qu’il faisait… pour recommencer quelques secondes plus tard si vous n’êtes pas revenu à l’étape T, soit Transférer son attention sur autre chose. Eh oui, cette réaction que nous adoptons tous à la première contrariété est aussi celle qui tourne très souvent à notre désavantage lorsque l’on néglige de l’utiliser à bon escient.

 

 

S’adapter systématiquement

Heureusement il n’est jamais nécessaire d’appliquer les 7 techniques en même temps, il suffit de choisir celle qui est la plus efficace au regard du contexte situationnel et du profil du sujet.

 

 

La méthode B.E.T.I.S.E.S. fonctionne lorsque les faits se déroulent devant nous. Elle incite l’humain à réfléchir avant d’agir et a tadalafil generique suisse l’avantage d’être satisfaisante pour l’un sans nuire à l’autre.

 

 

Faisons l’effort, pas les forts !

 

 

Laurence Bruder Sergent
Méthode B.E.T.I.S.E.S.©

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